Le Petit Cerisier
C’était un point de repère, un lieu de ralliement. À 53 pas se trouvait la ferme, les parents. De l’autre côté, le chemin vers la liberté. Odile Meylan revisite le territoire de son enfance, avec un petit cerisier planté au milieu. Une fillette se promène dans la mémoire de la photographe. Entraînés par la petite, les souvenirs se bousculent et envahissent les photographies. Les fantômes surgissent, l’angoisse prend plusieurs visages. Le petit cerisier a étendu ses racines, traçant autant de lignes entre la ferme et l’extérieur, l’enfance et l’âge adulte, le rêve et la réalité. Il tient bon dans le vent de l’hiver, tandis que la ferme, pour la première fois depuis des générations, devient juste une maison.
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Il est agriculteur et maréchal ferrant. Ses mains disent le labeur dans chacun de leur repli. Il parle peu, se plaint encore moins, et il aime rire.
À 53 pas se trouvait la ferme, les parents. De l’autre côté, le chemin vers la liberté. Odile Meylan revisite le territoire de son enfance, avec un petit cerisier planté au milieu.
Papa est mort dans le 1er mars 2007, à 2 heures du matin. Il a laissé échapper son dernier soupir dans la chambre où avait résonné son premier cri, 71 ans plus tôt.
De Southampton à New York, durant cinq jours de croisière, l'artiste a déambulé à bord du navire, entièrement libre de photographier tout ce qu'elle souhaitait.
Ils sont là, dans toute la ville. Parfois cachés, parfois ostentatoires, mal aimés, bien qu'infiniment précieux en certaines circonstances.
La série « Jamaïque » est l'extrait d'un reportage réalisé en 2011 avec Marc Ismail, producteur de reggae et compagnon d'Odile Meylan.