Le Petit Cerisier
C’était un point de repère, un lieu de ralliement. À 53 pas se trouvait la ferme, les parents. De l’autre côté, le chemin vers la liberté. Odile Meylan revisite le territoire de son enfance, avec un petit cerisier planté au milieu. Une fillette se promène dans la mémoire de la photographe. Entraînés par la petite, les souvenirs se bousculent et envahissent les photographies. Les fantômes surgissent, l’angoisse prend plusieurs visages. Le petit cerisier a étendu ses racines, traçant autant de lignes entre la ferme et l’extérieur, l’enfance et l’âge adulte, le rêve et la réalité. Il tient bon dans le vent de l’hiver, tandis que la ferme, pour la première fois depuis des générations, devient juste une maison.